Nous voici toujours à plus de 3000m d'altitude et ça fait un petit moment que ça dure !
Nonobstant ce manque d'oxygène on continue notre chemin, heureux comme des Lheureux et le sang débordant de globules rouges !
On est donc plus que jamais d'attaque pour la partie désertique des haux plateaux au sud-ouest de la Bolivie, tout près du Chile et de l'Argentina !
Pour ce faire, on a pris un tour (pas le choix) en 4x4 en mode 3J/2N tout compris.
Ce post parlera de notre premier jour : le fameux Salar d'Uyuni ! Deux autres posts suivront.
Uyuni, Uyuni, Uyuni, que dire à part que cette étendue de sel, vestige d'un lac d'eau de mer asséché, est située à 3 658 mètres d'altitude. Avec une superficie de 12 500 km2, elle constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente un tiers des réserves de lithium exploitables de la planète. Le sel est exploité mais uniquement localement (cad uniquement vendu en Bolivie) donc il va falloir un petit moment avant d'épuiser les 10 milliards de tonnes estimés du gisement.
Enfin bref, trève de bla bla :
Avant tout, un petit aperçu des paysages traversés pour aller de Potosi à Uyuni, c'était juste magnifique ! (désolé pour les reflets sur les vitres)
Euh... vous croyez qu'on va trouver une auberge dans cette rue ?
Heureusement on a fini par trouver les 3-4 rues blindées d'agences de voyage et d'auberges et il nous a alors fallu choisir entre une dizaine de propositions similaires... choix difficile. On s'est dirigé vers l'agence familiale, le mère et la fille dans l'agence, le père et les deux frères comme guides. Bien nous en a pris, on s'est éclaté !!!
Départ de l'aventure, dans ce magnifique 4x4 avec Moimoi & Chloe les deux kiwi girls + un couple de canadiens + notre guide bad boy José (qui est arrivé avec une vieille gueule de bois le matin mais qui a envoye du gros!)!
Première étape, le cimetière de trains. Ced galère à monter pendant que Mat' se décolle tranquillement les bonbons du papier
A l'entrée du Salar d'Uyuni, "l'usine" à sel qu'on a pu visiter en plein fonctionnement, soit environ 5 employés. On se rend vite compte que la production est mineure. Le sel brut est asséché par une méthode dite du barbecue, puis mélangé à un autre produit en faible quantité et finalement mis en sachet à la main
Et nous voici dans le Salar d'une platitude limite nonchalante. De gauche à droite : le couple de canadiens, Chloe, Moimoi, Ced, Mat et un gars (?!?)
Au début, on était peu inspiré pour les photos, ci dessus, Mat' qui s'assoie sur un tas de sel qui va à être traité sous peu... sympa pour ceux qui vont le déguster...
Il aura fallu attendre cette attaque de Godzilla (animal encore très répandu dans le Salar) pour nous réveiller l'esprit. Heureusement, le groupe a pu compter sur le courage de Mat' et Ced' qui ont l'habitude de manipuler ce genre d'engin ...
Il reste et subsiste des parties pas encore tout à fait asséchées, j'en veux pour preuve cette photo
Mat' qui a fait descendre Godzilla de ses grands chevaux (d'ailleurs y'a plus d'équitation, c'est fini) et qui l'a transformé en mec à la cool...
... enfin c'est ce qu'il croyait, il ne fallait pas baisser la garde Mathieu... Godzilla a enchaîné un Wasari Huchimata avec un Osotogari Moïsoï. Après la perte de Paquito j'ai le regret de vous apprendre la perte de Mathieu dit "la sauvageonne" (ceux qui l'ont vu à son retour comprendront)
Photo prise d'une des iles. Contraste entre le conglomérat (terre+cactus), le blanc du sel et le bleu de nos yeux
Même Paquito, en pleine convalescence après son opération, kiffe grave. Les plus attentifs auront remarqué qu'il a le cou un peu plus long maintenant
Il a bien fallu trois personnes pour la tomber celle là... Mathieu, complètement saoul, ne sait plus se tenir
Ca manque de poivre...
RépondreSupprimerBravo...
RépondreSupprimerComment pourrir des heures entieres de travail en qques secondes...