dimanche 24 octobre 2010

Pendant ce temps là, à Otavalo...

Première destination après Quito : Otavalo et ses environs. Région réputée pour son foisonnement de petits villages andins et sa culture associée : artisanat, habillement, nourriture, haute technologie de l'aérospatial, etc.

Nous y avons passé 2-3 jours pour acclimater notre organisme à l'altitude et nos estomacs aux petites échoppes de la rue... avec pour l'un d'entre nous quelques petits troubles...

Passons plutôt aux photos qui seront plus parlantes !


Bus pour Otavalo chopé au terminal nord de Quito. Le transport terrestre est sans doute l'une des libertés les plus fondamentales en Amérique du sud. Pas besoin de réserver. Vous vous pointez dans un terminal et dans les 5 minutes (selon le référentiel latino, mais parfois 15-20 minutes dans le référentiel occidental) vous trouverez un bus pour la destination de votre choix. C'est formidable. Enfin c'est ce que vous vous dites jusqu'au moment où le chauffeur sort de la ville et commence à foutre les pleins gaz. Là, vous serrez les poings et les dents, et vous comprenez subitement pourquoi il y a une si grande ferveur catholique sur ce continent. Votre seul recourt est la prière. Je soupçonne personnellement un business occulte entre le Vatican et les chauffeurs de bus sud américains... Mais bon. On a survécu. Je ne raconterai pas ici l'accident que nous avons failli avoir sur le retour sous un orage et une pluie battante car je crois que Maman lit ce blog.

Un de nos voisins de bus. Il avait bu la même chose que Paquito quand nous l'avons rencontré. C'est vous dire...


Deux gringos qui essayent de faire genre "tout va bien dans le bus" sur cette photo. Ils ont tout de même dû changer de caleçon en arrivant à destination...


Arrivée à Otavalo. Notre auberge avec option baie-vitrée de PIMP. Encore merci à l'hostal Mashy's pour l'accueil et les attentions remarquables. Et pour la fourniture abondante en rouleaux de PQ. Et pour leur salle de stars. Si jamais vous allez à Otavalo, foncez-y, je crois que nous n'avons jamais rencontré des gens aussi adorables.


Vue depuis notre chambre de PIMP. Ca fait rêver non ?

Almuerzo (déjeuner) dans un troquet d'Otavalo. Cedric prend son verre de potion magique orange fluorescent à bulles.



Cedric et Mathieu en train de déguster un hamburger "semelle de chaussure".


Promenade dans la campagne. Mise à l'épreuve de notre palpitant et de nos poumons.

Grand-mère travaillant dans les champs. Les grand-mères équatoriennes sont de véritables forces de la nature. Elles te retournent la terre de champs immenses toutes seules avec leur pioche. La révolution Motoculturelle à beaucoup à apprendre d'elles. Comme les fourmis, elles peuvent transporter environ 10 fois leur poids. On faisait un peu baltringue à côté avec nos petits sacs Quechua de gringos...

La photo spéciale "soleil dans la gueule". C'est moche, ça sert à rien : ça a sa place sur ce blog.

Déjà 4 jours sans sexe. C'est dur... Très dur...

Nouvelle scène pittoresque des Andes.


Nos 3 héros, prenant un bon bol d'air andin et une pose ultra inspirée. A contre jour...


Petit déjeuner de champions : riz, pâtes, patates avec un peu de légumes. Une enclume dans le bide.


Nos cuisinières.

Autre bled plus au nord encore, pas loin de la frontière colombienne : Ibarra. Ici, photo du mur d'une école où Julia Roberts, Salma Hayek et Omar Sy ont fait leur éducation primaire. Le petit village rend encore hommage à ses trois écoliers vedettes.

Statue d'une autre vedette d'Ibarra. D'ailleurs, en quechua Ibarra veut dire "Rester en vie"... Hum... Ou pour nos lecteurs anglophones "Stayin' alive".

Même les vitraux de l'église ont un petit côté BeeGees...


Photo de chicas ibarriennnes. Pris en flag...


Autre patelin de la région : Cotacachi. On est arrivé en milieu de journée, et y'avait un tel raffut qu'on se serait cru un jour de manif et de grève en France. Mais non. C'était juste la sortie des écoles.

A base d'uniforme.



Comme vous pouvez le constater, là-bas, on leur apprend à su...er dès le plus jeune âge... Allez, c'est le premier post bien lourd. Après j'arrête.

Petite promenade en camion à bestiaux pour aller au lac Cuicocha.


Avec Paquito qui continuait à nous apprendre la vie.



Plein gaz. Echarpe au vent. Born to be wild.



Lac Cuicocha, formé dans le cratère d'un vieux volcan.

Paquito, toujours aussi photogénique.



Retour en pick-up. Mathieu en train de vendre ses stock options par blackberry, car il venait de décider qu'il ne rentrerait plus jamais d'Amérique du sud.



Paquito qui tient Julien par la main pour ne pas qu'il tombe.

Nouveau petit village d'irréductibles amérindiens : Illuman. Sortie d'école en fin d'après-midi. Un havre de paix et de simplicité ou nous sommes restés un bon moment à simplement contempler la vie de la petite communauté.

Début d'averse. Pause doritos et bebida, à l'abri dans une petite épicerie de Peguche.


Quand on vit dans une auberge de PIMP, on doit se comporter comme un PIMP. Cédric, avec un air de dire "I don't know what you heard about me ?..."

Mathieu commençait son entrainement de FARC pour le futur périple en Amazonie... Hé hé hé...


Séance faune locale maintenant. Il faut savoir que les cochons sud américains sont un peu space. Là, un exemple typique de scène de cochon pratiquant un séance de "SM chicken bondage". Assez courant dans la rue.

Un condor.
Voilà, profitez-en, ce sera sans doute le dernier que vous verrez car ces connards sont des fiottes pacifistes qui se laissent marcher sur les plumes sans réagir (= en voie d'extinction).


Bel exemple de mimétimsmse... De mimétigsme... De mimé... De fusion de plumage avec la nature quoi.

Un aigle narco-trafficant.

Un faucon para-militaire.


A très bientôt les gringos, pour de nouvelles aventures en Amazonie...



PS : Paquito étant arachnophobe et trop dépendant à la chicha, il n'a pas pu nous suivre pendant le périple en Amazonie. Il est donc resté à Quito pour régler ses dernières affaires (revendre son club de lap dance, écouler son stock de C, arroser deux ou trois connaissances au gouvernement pour s'assurer une place au parlement à son retour, etc.) afin d'être libre comme l'air pour pouvoir nous suivre pour le reste du voyage.

2 commentaires:

  1. Bravo pour les belles photos de votre voyage...et leurs commentaires !
    Bonne poursuite et suivez bien les conseils de Paquito.
    Bises

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer