jeudi 11 novembre 2010

Cuyabeno - Quito - Cotopaxi...

Voilà ! Nous étions déjà arrivés au jour du grand départ de notre séjour amazonien !...


Il fallait plier bagage et quitter le "Caiman Hut"... Attention, ce n'était pas un restaurant spécialisé dans la préparation et la livraison en scooter de caïmans dans des boites en carton, mais tout simplement le nom de notre case.


Cédric et Mathieu sur leur balcon. Cette photo a fait la couverture du numéro de novembre de "Têtu Amazonie".


Autre photo de nostalgie. Elle ferait certainement une belle couverture pour la pochette de notre prochain album... Si on savait faire de la musique, évidemment...


Voyage retour vers la civilsation. 3 heures de pirogue. Pincement au coeur pour Mathieu ou joie profonde à l'idée de pouvoir re-manger des plats à base de coriandre ?


Cédric en train de cramer au soleil et Jörg, un suisse-allemand qui était devenu notre pote de déglingue et avec qui on allait faire la suite du voyage. Nota : pour éviter tout malentendu, ce qu'il tient dans ses mains (apparaissant au premier plan de la photo) n'est rien d'autre que son genou. Désolé de briser vos rêves mesdames.


Le Nord en Amazonie : RePreZenT' !
Voilà. Au terme d'une longue promenade en pirogue, nous dûmes nous résigner à faire nos adieux à la réserve de Cuyabeno et mettre derrière nous la luxuriance de la jungle pour nous rediriger vers les Andes.


Ce qui voulait dire reprendre le bus et mettre à nouveau notre vie en péril à chaque virage...
Alors à nouveau, nous voilà embarqués pour de longues heures de bus...

A traverser de nombreux petits bleds... où l'occupation principale des gens semblait être la traque des narco-trafiquants et autres FARC. Traduction du panneau publicitaire ci-dessus : "L'Equateur dit non aux groupes armés illégaux. Peu importe où tu te caches, on te trouvera." Avec, tout en bas du panneau, un numéro de téléphone pour dénoncer.
Ou encore : "Si tu prends part au trafic d'armes, de drogues et de produits chimiques, tu seras poursuivi", et plus bas "Si tu es au courant de quelque chose à propos d'un trafic illégal, appelle le : 1 800-376427. Ton identité sera protégée".
Et quand les locaux ne traquent pas les trafiquants... ils glandent au coin de la rue. Plus sérieusement, l'Equateur n'est pas un gros pays producteur de drogue, mais plus un pays de transit pour les trafiquants, une base arrière. C'est un pays qui paye assez cher les effets collatéraux du trafic. Les trafiquants blanchissent une grande partie de leur argent dans ce pays. Pour quelle raison ? Les dollars gagnés par le trafic peuvent difficilement être envoyés aux Etats-Unis pour être blanchis, car les contrôles sont drastiques et à partir du moment où l'on rentre en territoire américain avec plus de $ 10 000, il faut les déclarer. Or l'Equateur, pour endiguer l'inflation de sa monnaie, est passée au dollar US il y a quelques années. Du pain béni pour les narco-trafiquant qui peuvent y blanchir tout l'argent qu'ils veulent...


Revenons à notre périple. Le paysage amazonien s'éloignait de plus en plus. La végétation se faisait moins dense. Puis on a commencé à grimper à nouveau dans les Andes. De 400 mètres d'altitude à 2800. 8 heures de bus jusqu'à Quito, où nous allions passer la nuit.


Lendemain matin ensoleillé sur la capitale !
Habituel petit déjeuner d'ogre au marché !


De quoi se caler le bide pendant un bon moment : bouillon poulet-oeuf-patate-riz-coriandre. Mais quand on dit "bouillon" là-bas, c'est pas un bol d'eau aromatisé au poulet, à l'oeuf, aux patates, au riz et à la coriandre, mais plutôt un bol d'eau avec à l'intérieur un poulet, un oeuf, des patates, du riz et de la coriandre à foison !


Puis, une fois repus, nos aventuriers se mirent en route pour leur prochaine étape. Ce fut un Adieu à la capitale pour Mathieu et Cédric. Moi, j'allais malheureusement devoir y revenir quelques jours plus tard...


Et départ en 4x4 moumoute pour... le grand volvan Cotopaxi !!!!!
'
A la prochaine pour des nouvelles aventures... à court d'oxygène !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire